Monterrey, le 15 Septembre 2015 – En clôture d’un séminaire international récemment tenu à Monterrey, au Mexique, les participants ont décidé de la création du « Réseau des parties prenantes dans lutte contre la pauvreté urbaine ». Initiative conjointe entre le ministère du Développement social du Mexique, le Fonds mondial pour le développement des villes, la Banque mondiale et ONU-Habitat, le réseau vise à renforcer l'échange d'expériences sur les questions de la pauvreté urbaine et de l'inclusion sociale. « Les partenaires ont demandé à ONU-Habitat de prendre les devants pour la mise en place de ce réseau. C’est une excellente opportunité pour nous, d’autant plus que les objectifs de développement durable Post-2015 sont sur le point d'être annoncés. Cela nous permet, en Amérique latine, de démontrer l’efficacité des concepts du Nouveaux Programme pour les Villes [le New Urban Agenda] qui sera présenté lors de la conférence Habitat III, » a déclaré le représentant de l'ONU-Habitat au Mexique, Erik Vittrup. Le réseau cherche à élaborer des stratégies pour l'inclusion sociale et la lutte contre la pauvreté urbaine. C’est également un outil de gestion des connaissances ainsi qu’une plate-forme de dialogue, favorisant l'échange d'expériences dans la région. Il encourage aussi les partenariats entre le secteur public, le privé, les universités, les centres de recherche, la société civile et les ONG. La création du « Réseau des parties prenantes dans lutte contre la pauvreté urbaine » a été saluée par plusieurs organisations multilatérales ainsi que les autorités nationales et locales en Amérique latine et dans les Caraïbes, dont les représentants ont appelé à la mise en place de stratégies régionales pour éradiquer la pauvreté urbaine. À court et moyen terme, le réseau travaille à la d’une plateforme d'information, et deux conférences régionales sont déjà prévues pour 2016 et 2017. Le réseau s’engage aussi dans la promotion de partenariats entre les gouvernements nationaux, les municipalités, les universités, les centres de recherche, les organisations sociales, les fondations, le secteur privé et les organisations internationales. Enfin, le processus et les résultats obtenus seront présentés dans une publication.